Dimensions :
Femme-araignée : L.130 x H.90 cm
Année 2005
Collection particulière
Technique :
Fil, tissu, perles, filets plastiques, bas…
à suspendre
Elle marque un point charnière dans ma création, la poupée prend taille humaine.
L’araignée file sa toile
Une femme, mi reine, mi gargouille, mi araignée exhibe son sexe « pissenlit ». Le parfum est l’envers de la honte, l’oubli de l’ignoble lié à la puanteur, à la putréfaction et au mal.
L’odeur, suspecte, s’associe à l’humide, au pourri et au ténébreux (le noir, l’araignée, le sexe…). Cette sculpture a quelque chose de rebutant (pestilence, flagrance, effluves organique).
Elle est de feu. Elle a un filet de salive qui s’échappe de sa bouche. Un filet nerveux. Le sens olfactif est réputé animal, enfermé dans l’immédiateté.
Un parfum violent de femme s’en dégage. Sans parfum ni odeur, elle est entre les deux.
Une femme araignée qui nous enserre tel le parfum qui nous prend par mégarde. Érotisme et effroi se mêlent. Elle est femme, animal divin.
![]() |
![]() |
Voir le dossier photo de l’exposition En attendant les prétendants >